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  • Salomé

LES 8 BRANCHES DU YOGA : LES NIYAMA

Deuxième branche de L’Ashtanga, les huit membres du yoga selon Patanjali menant à la liberté et au “moi” subtil, les Niyama regroupent les règles de discipline personnelle - vous savez, comment nous sommes lorsque personne ne nous voit :)


Comme les Yama, il existe 5 Niyama.


SAUCHA, la pureté


Dans les Upanishads (les textes sacrés), chaque être est constitué de 5 corps appelés les “Koshas” ; ils sont, en quelques sortes, la carte routière de notre conscience. J’écrirai un article détaillé à ce sujet très bientôt :)

Le premier Kosha/corps de notre être est “Ana Maya Kosha” : notre corps physique. “Ana” signifie nourriture, ce qui provient de la terre ; “Maya”, “fait de”, espace, substance et Kosha, "corps". En soi, “Ana Maya Kosha” signifie le “corps fait de nourriture”. La tradition yogique indique que le corps physique est la première porte d’entrée vers notre conscience, notre “moi intérieur”. Un corps physique en santé permet d’accéder aux corps plus subtils de notre être ; à l’inverse, un corps physique malade ou défectueux devient une barrière. C’est pour cela que la pratique des Asanas et du prânâyâma est quotidienne et très importante si l’on veut vivre en yoga !

Cela nous ramène donc au premier Niyama, Saucha : nous prenons soin de notre hygiène physique et mentale. Saucha est unique à chacun.e et il est ici important de reconnaître nos propres besoins sans entrer dans l’aspect dogmatique.


Source © Unsplash

SANTOSA, contentement


À l’image du Dalaï Lama, le sourire toujours aux lèvres, essayons de cultiver la satisfaction dans nos vies. Santosa, c’est être content.e, tout simplement.


TAPAS, austérité


Un tapas, c’est un accord de soi à soi, afin que nous nous améliorons pour nous-mêmes - et ainsi, autrui sur divers points : notre nourriture, caractère, nos habitudes… Un Tapas, c’est quelque chose de réaliste que l’on a envie de faire ou de changer en nous, sans l’imposer à notre entourage. Adopter un tapas c’est s’engager, être courageux.se et honnête envers soi-même ; et lorsque l’on est tout ça à la fois lorsque personne ne nous voit, ces facultés se développeront naturellement dans tous les pans de notre vie.

Source © Unsplash

SVADHYAYA, l’étude de soi


Le développement personnel est un point important dans notre voyage sur terre ; se connaître soi-même, c’est également l’opportunité de s’ouvrir à l’autre.


ISVARA PRANIDHANA, les rituels


Ce sont toutes les fois ou l’on se remet à plus grand que soi, que l’on fait choisit l’Amour face à la peur. “Plus grand que soi”, ça peut être une divinité, mais aussi tout simplement la vie, la nature, un sentiment, une confiance en ce qui est et ce qui arrive… Les rituels sont importants pour nous connecter à des pans plus subtils de notre conscience. J’aime particulièrement faire des rituels lors des changements de cycles lunaires - je reviendrai là-dessus -, avant une méditation… Un peu de sauge, une bougie, une intention, une écriture automatique, ou juste les yeux fermés, tout peut devenir rituel.


Merci à Sylvie Tremblay et de tous ses enseignements lors de ma formation à Sangha Yoga, qui ont éclairé mes recherches.


Namaste,

Salomé

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